dimanche 27 mars 2011

A0161 Comment on atomise les chiffres

"La dose de radiations dépasse 1850 fois le niveau normal, mais ne présente aucun danger"

vendredi 25 mars 2011

A0160 Les nuages se suivent et ne se ressemblent pas

Tchernobyl: "En France, ce nuage que nous pouvons détecter n'existe pas"

Fukushima: "En France, ce nuage que nous ne pouvons pas détecter existe"

Entre les deux, le vent a tourné.

Aucun de ces deux énoncés n'irradie la logique.

jeudi 24 mars 2011

A0159 J'ai des problèmes avec les philosophes

Quand j'essaie de comprendre un peu quelque chose à la représentation de l'information, à la compréhension du langage naturel,  à la sémantique,  j'avoue un  penchant à aller chercher des pistes du côté des philosophes vivants.
Mais eux, ils me parlent de Twitter et de Facebook. "Nous convoquons ces nouveaux usages pour interroger les formes par lesquelles ils indexent -en la revisitant- notre fonction primale et dialogique d'élaboration de concepts", me disent-ils.
Soit. Bon, mais il ne faut pas dramatiser: les blogs et les wikis, ça ne les intéresse déjà plus.
Pour ça, il faut aller voir les historiens.
Et alors, les informaticiens comme moi, qui s'en occupe, qui s'en occupe ? C'est tout de même une bonne question, non ?
J'ai l'impression parfois que tout le monde s'en fout.

A0158 Pauvre (Radio) France

Régulièrement, en particulier sur France Culture, quand on reçoit des intellectuels roumains, on les oblige à parler en anglais pour les traduire en français. Pas les moyens visiblement de traduire le roumain en français. Ou comment on manque aux Daces.

mercredi 2 mars 2011

A0157 Vers la fin des applications informatiques ?

J'anime vendredi 4 mars 2011 la thématique "Recherche et Innovation"  de la rencontre professionnelle Search 2011, qui se tient au pôle universitaire Léonard de Vinci.

Pour lancer la table-ronde avec les conférenciers, je pose la question suivante: le succès des outils de recherche documentaire dans l'entreprise ne sont-ils pas le signe de notre incapacité à développer des applications informatiques classiques qui correspondent aux besoins des organisations d'aujourd'hui ?

Voici le début de l'article correspondant (cliquer ici pour voir le texte intégral)

J’ai été récemment en contact avec des organismes qui se situent clairement à la pointe de la technologie : laboratoires de recherche, établissements d’enseignement supérieur, pôles de compétitivité, agences européennes.
Ces organisations fonctionnent en réseau, échangent en permanence avec leurs usagers et partenaires des propositions, des projets, des rapports, des comptes-rendus. Elles doivent publier en continu des tableaux de bord, des synthèses, des évaluations …
On imagine la richesse des informations qu’elles brassent, richesses en idées, en projets d’avenir, en innovations potentielles. On imagine tout ce qu’un traitement automatisé de ces informations pourrait apporter.
Pourtant, quand on demande à leurs dirigeants quels sont les outils informatiques qu’ils utilisent pour gérer et exploiter ce trésor, ils répondent en chœur : Excel ! Plus précisément : Excel, les courriels, les documents -Word, Excel et PowerPoint ou leurs équivalents libres- en pièces jointes, les répertoires de fichiers …

Pourquoi cette absence de systèmes d’information dans ces organismes à haute valeur ajoutée ?
La réponse est simple : c’est parce qu’on ne sait pas les faire !

(cliquer ici pour voir le texte intégral)